casino de m...

Word Count:
969

Summary:
Voila mon histoire. J'avais la vingtaine. Le casino m'a totalement ruine.


Keywords:
J'avais dix neuf ans à l'époque. Je venais d'avoir mon bac mention très bien au lycée de Georges de la Tour à Metz. Apres mon cursus de bachelier, je décidai de partir continuer mes études a Paris a l'université de la Sorbonne.


Je ne suis pas issu d'une famille très riche et la situation financière de mes parents m'obligea donc à trouver un petit job d'étudiant en parallèle de mes études de médecine afin de subvenir a mes besoins. J'étais tout de même boursier donc mon loyer était paye et il me restait même un peu de sous afin de faire les courses et de payer les allers-retours Paris Metz.

Mais voila. J'avais dix neuf a l'époque et j'adorais les sorties et les filles. Et comme nous le savons tous une sortie coûte chère et une fille encore plus. (Sans oublier les vêtements qu'i l faut acheter pour plaire à la fille). 

C'était un lundi matin. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Je me baladai dans les ruelles du 12Eme et j'accrochais aux murs des annonces : ‘jeune étudiant donne cours de math et sciences. ‘

En quelques semaines, j'avais assez d'argent pour tout faire. Le matin et l'après midi j étais a la fac et chaque soir je donnais un ou deux cours a des étudiants qui avaient un peu de mal dans les matières scientifiques. Puis après, soit je révisai les cours, soit je sortais avec mes nouveaux amis de la fac, soit je sortais avec des filles lesquelles j'aimais gâter. (Oui j avoue il fallait leur offrir beaucoup d'alcool pour assurer le coup du soir dans le lit)

Un an après. C'était un lundi matin aussi. Charlotte fut ma petite amie. Premier jour de la fac, deuxième année de fac. Elle était resplendissante ce jour la, habillée de blanc, les cheveux épais accroches en chignon nonchalant, elle s'approcha de moi et me demanda une cigarette. Le lendemain, je m assis a cote d'elle et nous fumâmes notre cigarette ensemble. Une semaine après, on s'embrassa. Le mois suivant on habitait ensemble rue de la Marne. J'étais tellement heureux. Elle l'était aussi. J'avais du mal à croire a ma réussite. J'étudiais la médecine. Ma situation financière était bonne. J'avais une merveilleuse petite copine qui pour moi représentait le monde entier. Bref, tout allait superbement bien.

Comble du hasard. C'était un lundi matin aussi. J'étais en quatrième année de médecine et je n attendais plus que de finir afin de me marier avec la femme de ma vie : Charlotte. Mais ce lundi matin Charlotte me quitta. Elle prit ses affaires, me laissa une longue lettre d'adieu et partit vivre je ne sais ou avec je ne sais qui. Je savais bien que la routine dans laquelle on était entré l'ennuyait un peu. Je ne savais pas qu'elle ne m'aimait plus. Qu'elle en aimait un autre. Ce pauvre Antoine qui, jusqu'à ce jour, je maudis malgré moi. (Ils sont maries aujourd'hui)

J'avais mal. Très mal. Mis a part aller en cours, je n'arrivai a rien faire. J'ai dis a mes petits étudiants de maths que j'arrêtais de donner des cours. Je ne sortais plus avec mes amis. Je ne rentrai plus à Metz voire mes parents. J'allai en cours puis je rentrais a la maison afin de pleurer toute la soirée. Toute tentative d'approche d'autrui envers moi était une bataille perdue d'avance. J'étais insupportable. Agressif. Anxieux. Ca dura deux mois.

Puis j'ai fini par sortir. Sans mes amis. J'allais au casino .ça me calmait sur le coup. Et au fond de moi, j'espérais gagner le gros lot afin d'inviter Charlotte a une croisière aux Caraïbes et de reconquérir son cœur. Rationnellement je n'y croyais pas. Puis je savais bien que Charlotte ne reviendrait pas. Je l'espérais. J'en rêvais.Ma situation financière commençait  a se dégrader. Je ne donnais plus de cours. Et la bourse ne me suffisait plus car tout ce qu'il me restait après avoir paye le loyer,je le dépensais au casino. Au casino, je m'étais d'ailleurs fait un pote,un jour,la rage du jeu m'ayant pris,je lui demandai  deux cent balles.

Puis le lendemain, je n'avis plus une tunne. Je ne savais plus quoi faire. Désespère, j'appelai mon père en lui demandant de me faire un virement de mille francs car j'avais besoin d'acheter des bouquins pour la fac. (Ce qui n'était pas vrai) Et qu'étant donne que j'avais enormement de devoirs, je n'avais pas le temps de bosser et que j'avais donc besoin de son aide.(encore un mensonge).Malgré sa situation,il me fit un virement de mille francs. Puis une semaine après encore mille francs. Puis j'appelai Jérôme mon meilleur ami, auquel je n'avais s voulu adresser la parole depuis la rupture. Et je lui expliquai que la situation de mes parents n'était pas bonne et que je voulais leur donner mille francs pour qu'ils puissent finir le mois. Et que je ne les avais pas. S'il pouvait donc me prêter un peu de blé...

Puis j'arrêtai les études. Puis je passais mes soirées  à jouer au poker, a la roulette et aux autres pauvres et miséreux   casino jeux 

Apres de longs et durs périples, je repris mes études de médecine deux ans après. Et ça aussi, c est vraiment un miracle. Le casino quant a lui, je n'y mettrai plus jamais les pieds...J'espère juste qu'une fille comme Charlotte ne reviendra jamais...




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J'avais dix neuf ans à l'époque. Je venais d'avoir mon bac mention très bien au lycée de Georges de la Tour à Metz. Apres mon cursus de bachelier, je décidai de partir continuer mes études a Paris a l'université de la Sorbonne.


Je ne suis pas issu d'une famille très riche et la situation financière de mes parents m'obligea donc à trouver un petit job d'étudiant en parallèle de mes études de médecine afin de subvenir a mes besoins. J'étais tout de même boursier donc mon loyer était paye et il me restait même un peu de sous afin de faire les courses et de payer les allers-retours Paris Metz.

Mais voila. J'avais dix neuf a l'époque et j'adorais les sorties et les filles. Et comme nous le savons tous une sortie coûte chère et une fille encore plus. (Sans oublier les vêtements qu'i l faut acheter pour plaire à la fille). 

C'était un lundi matin. Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Je me baladai dans les ruelles du 12Eme et j'accrochais aux murs des annonces : ‘jeune étudiant donne cours de math et sciences. ‘

En quelques semaines, j'avais assez d'argent pour tout faire. Le matin et l'après midi j étais a la fac et chaque soir je donnais un ou deux cours a des étudiants qui avaient un peu de mal dans les matières scientifiques. Puis après, soit je révisai les cours, soit je sortais avec mes nouveaux amis de la fac, soit je sortais avec des filles lesquelles j'aimais gâter. (Oui j avoue il fallait leur offrir beaucoup d'alcool pour assurer le coup du soir dans le lit)

Un an après. C'était un lundi matin aussi. Charlotte fut ma petite amie. Premier jour de la fac, deuxième année de fac. Elle était resplendissante ce jour la, habillée de blanc, les cheveux épais accroches en chignon nonchalant, elle s'approcha de moi et me demanda une cigarette. Le lendemain, je m assis a cote d'elle et nous fumâmes notre cigarette ensemble. Une semaine après, on s'embrassa. Le mois suivant on habitait ensemble rue de la Marne. J'étais tellement heureux. Elle l'était aussi. J'avais du mal à croire a ma réussite. J'étudiais la médecine. Ma situation financière était bonne. J'avais une merveilleuse petite copine qui pour moi représentait le monde entier. Bref, tout allait superbement bien.

Comble du hasard. C'était un lundi matin aussi. J'étais en quatrième année de médecine et je n attendais plus que de finir afin de me marier avec la femme de ma vie : Charlotte. Mais ce lundi matin Charlotte me quitta. Elle prit ses affaires, me laissa une longue lettre d'adieu et partit vivre je ne sais ou avec je ne sais qui. Je savais bien que la routine dans laquelle on était entré l'ennuyait un peu. Je ne savais pas qu'elle ne m'aimait plus. Qu'elle en aimait un autre. Ce pauvre Antoine qui, jusqu'à ce jour, je maudis malgré moi. (Ils sont maries aujourd'hui)

J'avais mal. Très mal. Mis a part aller en cours, je n'arrivai a rien faire. J'ai dis a mes petits étudiants de maths que j'arrêtais de donner des cours. Je ne sortais plus avec mes amis. Je ne rentrai plus à Metz voire mes parents. J'allai en cours puis je rentrais a la maison afin de pleurer toute la soirée. Toute tentative d'approche d'autrui envers moi était une bataille perdue d'avance. J'étais insupportable. Agressif. Anxieux. Ca dura deux mois.

Puis j'ai fini par sortir. Sans mes amis. J'allais au casino .ça me calmait sur le coup. Et au fond de moi, j'espérais gagner le gros lot afin d'inviter Charlotte a une croisière aux Caraïbes et de reconquérir son cœur. Rationnellement je n'y croyais pas. Puis je savais bien que Charlotte ne reviendrait pas. Je l'espérais. J'en rêvais.Ma situation financière commençait  a se dégrader. Je ne donnais plus de cours. Et la bourse ne me suffisait plus car tout ce qu'il me restait après avoir paye le loyer,je le dépensais au casino. Au casino, je m'étais d'ailleurs fait un pote,un jour,la rage du jeu m'ayant pris,je lui demandai  deux cent balles.

Puis le lendemain, je n'avis plus une tunne. Je ne savais plus quoi faire. Désespère, j'appelai mon père en lui demandant de me faire un virement de mille francs car j'avais besoin d'acheter des bouquins pour la fac. (Ce qui n'était pas vrai) Et qu'étant donne que j'avais enormement de devoirs, je n'avais pas le temps de bosser et que j'avais donc besoin de son aide.(encore un mensonge).Malgré sa situation,il me fit un virement de mille francs. Puis une semaine après encore mille francs. Puis j'appelai Jérôme mon meilleur ami, auquel je n'avais s voulu adresser la parole depuis la rupture. Et je lui expliquai que la situation de mes parents n'était pas bonne et que je voulais leur donner mille francs pour qu'ils puissent finir le mois. Et que je ne les avais pas. S'il pouvait donc me prêter un peu de blé...

Puis j'arrêtai les études. Puis je passais mes soirées  à jouer au poker, a la roulette et aux autres pauvres et miséreux   casino jeux 

Apres de longs et durs périples, je repris mes études de médecine deux ans après. Et ça aussi, c est vraiment un miracle. Le casino quant a lui, je n'y mettrai plus jamais les pieds...J'espère juste qu'une fille comme Charlotte ne reviendra jamais...