Title: 
Chocolat je te hais

Word Count:
514

Summary:
Le chocolat, c'est comme l'amour, il a autant de vertus que de défauts. On ne peut s'en passer et souvent en le mangeant, on regrette aussitôt d'en avoir mange autant.


Keywords:
Le chocolat fait surgir beaucoup de controverse. En voici l'illustration d'une femme en detresse qui aime le chocolat…un peu trop peut-etre. 

Chocolat, il y en a qui disent que tu es très sain. Que tu es un très bon ami. Que tu remontes le moral. Que tu es un stimulant aphrodisiaque et que tu donnes envie de coucher avec ton homme comme si c'était la première fois. Que tu es gentil. Que tu es bon. Que tu es serviable.

Chocolat. Il y en a d'autres qui disent que tu es une véritable catastrophe. Que certes tu donnes envie de faire du sexe mais que tu nous fais croire des choses inexistantes. Que certes, tu remontes le moral mais tu nous le gâches aussitôt car tu  fais de boutons. Que c'est vrai, tu es peut être serviable de temps en temps mais tu fais grossir.

Bref il y en a qui t'aiment tellement et d'autres te détestent simplement. 


Moi tu sais, je t'aime vraiment. Tu es mon réconfort. Tu es mon anti-dépresseur. Tu te trouves partout avec moi, dans mon sac en forme de tablette. Sur ma table de chevet, dans la bonbonnière. Dans le frigo en forme de gâteau à la crème. Dans l'armoire en forme de biscuit. Et même dans mon salon en forme de sculpture de femme nue. 

Mais dans la famille tout le monde te déteste. Car oui comme tu le sais la haine et l'amour se trouvent exactement sur la même échelle. Et oui, souvent je t'insulte. Je te jette soudainement a la poubelle. Je te déteste. Je t'accuse. Je te hais. Je te maudis. Tu me rends moche. Tu me rends grosse. Tu me fais des boutons. Tu me rends lourde. Tu me fais une mauvaise haleine. Tu me taches mas habits blancs. Tu transformes la femme sexy que je suis en petite fille grosse qui succombe devant la tentation. 


Par ta faute, je me sens faible. Ou pour être sincère, tu es mon miroir. Ce miroir que je ne veux pas voir. Ce miroir qui me fait voir que je ne suis pas modérée. Que lorsque je commence a te manger, je ne peux plus arrêter. Que une petite bouchée et puis hop…c'est partie pour une tournée de boulimo au chocolat. Je rentre dans ma chambre. Je m'enferme. Les enfants sont a l'école. Mon mari encore au boulot. Et sans même que je m'en rende compte la bonbonnière, qui, il y a cinq minutes chrono était pleine s'est englouti dans mon ventre. 

Alors, arrive cette prise de conscience. Ces remords. Comme si je venais de jouer au  casino   et d'y perdre tout mon argent.  Et je pars vite acheter une nouvelle bonbonnière car que vais-je dire a Fred (mon mari) ? Que je t'ai mange tout entier ? J'ai honte. Je me sens coupable. Je me sens triste. Puis je me sens moche et grosse. 

Chocolat, je t'aime. Chocolat, je te hais.




Article Body:
Le chocolat fait surgir beaucoup de controverse. En voici l'illustration d'une femme en detresse qui aime le chocolat…un peu trop peut-etre. 

Chocolat, il y en a qui disent que tu es très sain. Que tu es un très bon ami. Que tu remontes le moral. Que tu es un stimulant aphrodisiaque et que tu donnes envie de coucher avec ton homme comme si c'était la première fois. Que tu es gentil. Que tu es bon. Que tu es serviable.

Chocolat. Il y en a d'autres qui disent que tu es une véritable catastrophe. Que certes tu donnes envie de faire du sexe mais que tu nous fais croire des choses inexistantes. Que certes, tu remontes le moral mais tu nous le gâches aussitôt car tu  fais de boutons. Que c'est vrai, tu es peut être serviable de temps en temps mais tu fais grossir.

Bref il y en a qui t'aiment tellement et d'autres te détestent simplement. 


Moi tu sais, je t'aime vraiment. Tu es mon réconfort. Tu es mon anti-dépresseur. Tu te trouves partout avec moi, dans mon sac en forme de tablette. Sur ma table de chevet, dans la bonbonnière. Dans le frigo en forme de gâteau à la crème. Dans l'armoire en forme de biscuit. Et même dans mon salon en forme de sculpture de femme nue. 

Mais dans la famille tout le monde te déteste. Car oui comme tu le sais la haine et l'amour se trouvent exactement sur la même échelle. Et oui, souvent je t'insulte. Je te jette soudainement a la poubelle. Je te déteste. Je t'accuse. Je te hais. Je te maudis. Tu me rends moche. Tu me rends grosse. Tu me fais des boutons. Tu me rends lourde. Tu me fais une mauvaise haleine. Tu me taches mas habits blancs. Tu transformes la femme sexy que je suis en petite fille grosse qui succombe devant la tentation. 


Par ta faute, je me sens faible. Ou pour être sincère, tu es mon miroir. Ce miroir que je ne veux pas voir. Ce miroir qui me fait voir que je ne suis pas modérée. Que lorsque je commence a te manger, je ne peux plus arrêter. Que une petite bouchée et puis hop…c'est partie pour une tournée de boulimo au chocolat. Je rentre dans ma chambre. Je m'enferme. Les enfants sont a l'école. Mon mari encore au boulot. Et sans même que je m'en rende compte la bonbonnière, qui, il y a cinq minutes chrono était pleine s'est englouti dans mon ventre. 

Alors, arrive cette prise de conscience. Ces remords. Comme si je venais de jouer au  casino   et d'y perdre tout mon argent.  Et je pars vite acheter une nouvelle bonbonnière car que vais-je dire a Fred (mon mari) ? Que je t'ai mange tout entier ? J'ai honte. Je me sens coupable. Je me sens triste. Puis je me sens moche et grosse. 

Chocolat, je t'aime. Chocolat, je te hais.